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J'ai lu| La tresse.

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    smellingbooks
  • 19 juil. 2019
  • 3 min de lecture


Titre : La tresse

Auteur : Laetitia Colombani

Éditeur : Editions Le livre de poche, 2017.

Nombre de pages : 240 pages

Résumé :

Inde, Smita est une intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

Sicile, Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada, Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est réservé et décident de se battre.

Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

Mon avis :

Curieuse de découvrir la plume de Laetitia Colombani, j’avais fini par acheter ce roman. En l’ayant eu en main, j’ai vu qu’il était court. Je vous avoue que moi qui a tendance à aimer les grands pavés, je craignais d’être déçue. Et finalement, j’avais tort comme quoi il ne faut jamais se fier aux apparences. Autant vous dire que c’est un joli coup de cœur.

On suit donc l’histoire de trois femmes, dans trois pays différents aves des vies totalement opposées, ne se connaissant guère mais qui vont être liées par leur destin et leur combat quotidien.

On va assister au fil des chapitres à l’évolution de chaque personnage et à leurs vies qui semblent s’entrelacer peu à peu formant un lien entre les trois comme une tresse.



Smita, une jeune femme indienne qui appartient à la caste des intouchables,

Refusant que sa fille finisse comme elle ; rêve qu’elle intègrera l’école et se promet qu’elle apprendra à lire et à écrire. Or, ceci semble impossible dans une société pareille. Une ville où ses semblables sont rejetés, violés, maltraités et où tout désir de liberté ou de fuir est l’égal d’horribles punitions. Mais c’est ce qu’une maman est, capable de tout faire, de remuer terre et ciel pour offrir le meilleur à sa fille. Smita va tout tenter pour sauver la vie de sa fille, le chemin semble long et semé d’obstacles mais elle y croit, fort.


Gulia, sicilienne doit reprendre l’entreprise familiale puisque son père va être hospitalisé suite à un accident. Dans une société où les traditions se transmettent d’une génération à une autre. Guilia, déterminée à sauver l’entreprise qui est vouée à l’échec devrait se battre pour affirmer ses choix ainsi que le but qu’elle s’est fixé.


Sarah, une avocate canadienne associée dans un grand cabinet. Cette femme de 40 ans que tout lui semble réussir, son travail, sa vie malgré deux divorces et ses enfants qu’ils ne manquent de rien. Déterminée à ne jamais baisser les bras ou reconnaître qu’on est fatigué, ne pas montrer ses défauts, sa vie privé et surtout faire semblant que tout va bien pour le mieux, chaque jour. Telle est la devise de Sarah. Sauf qu’une nouvelle va venir bouleverser tout ce qu’elle a bâti, la maladie va venir la frapper.

Sera-t-elle capable de faire semblant ? Jusqu’où va-elle être capable de cacher cette nouvelle à ses collègues et aux personnes qui l’entourent ? Et d’ailleurs, va-elle accepter sa maladie et vivre avec le jour au jour ?

**


Certes, ces trois femmes pourraient bien exister dans la vraie vie ce qui nous mène à dire que c’est trop cliché mais c’est ce qui fait la force de ce petit bouquin c’est que ca peut être la vie de n’importe qu’elle femme ou maman. On peut s’y identifier facilement. Loin d’être cliché ou accusateur, ce livre est

Profondément féministe, offrant aux femmes un souffle d’optimisme, d’espoir, de dignité et de courage mettant l’accent sur ces femmes qui se battent pour briser les chaines de leurs traditions et cultures.

Je m’attendais à plus d’émotions à la fin et j’étais curieuse de savoir plus sur Smita, ce personnage qui m’a ému et m’a touché le plus. La fin était pour moi très rapide et brute. Le style d’écriture est très simple et fluide, pas très élaborée. Néanmoins, il s’agit d’un très bon premier roman.

L’image de la tresse est ce qu’il y a de plus beau et original dans ce roman.

La morale qu’on peut retenir de cette œuvre est que rien n’est acquis, qu’on devrait se battre pour se faire une place, peu importe son sexe, le lieu ou l’époque. C’est à nous de tout construire.

Je vous le conseille fortement !

 
 
 

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