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J'ai lu| Écrire.


Ecrire – Marguerite Duras

Maison d’édition : Gallimard, 1993

Nombre de pages : 123 pages

Genre : Essai, Autobiographie.

Quatrième de couverture :

« Il faut toujours une séparation d’avec les autres gens autour de la personne qui écrit les livres. C’est une solitude essentielle. C’est la solitude de l’auteur, celle de l’écrit. Pour débuter la chose, on se demande ce que c’était ce silence autours de soi. Et pratiquement à chaque pas que l’on fait dans une maison et à toutes les heures de la journée, dans toutes les lumières, qu’elles soient du dehors ou des lampes allumées dans le jour. Cette solitude réelle du corps devient celle, inviolable, de l’écrit. Je ne parlais de ça à personne. Dans cette période-là de ma première solitude j'avais déjà découvert que c'était écrire qu'il fallait que je fasse. J'en avais déjà été confirmée par Raymond Queneau. Le seul jugement de Raymond Queneau, cette phrase-là : « Ne faites rien d'autre que ça, écrire. » Écrire, c'était ça la seule chose qui peuplait ma vie et qui l'enchantait. Je l'ai fait. L'écriture ne m'a jamais quittée. »


Mon avis:

Pourquoi écrire et comment ?

Où écrit-on et quand ?

Ecrire est un roman autobiographique ou plutôt un essai, divisé en cinq parties : Ecrire, La mort du jeune aviateur anglais, Roma, Le nombre pur et L’exposition de la peinture.

Dans la première Partie, Duras nous fait part de ses impressions face à l’écriture qui pour elle, est l’inconnu car on ne sait rien de ce qu’on va écrire. De plus, elle nous parle de sa solitude, cette essence de l’écriture qui l’accompagne à l’accomplissement d’un livre.

Ce texte sur l’écriture m’a énormément interpellé, touché et bouleversé. J’étais prise par ses mots, par son style impersonnel et non classique, ses phrases entrecoupées, son honnêteté et sa simplicité.

Elle a su décrire ce que d’autres n’ont pas pu exprimer. Avec ses ressentiments, ses pensées mais surtout son amour, L’auteur a réussi à faire entrer le lecteur dans son propre récit. Elle parle d’elle, elle se raconte certes mais tout en invitant le lecteur à s’imprégner de son texte.

Dans la deuxième partie, elle raconte l’histoire du jeune aviateur anglais, de vingt ans W.J.Cliffe qui est mort le jour de la libération à Vauville. Touché par la mort de ce jeune aviateur, elle décide d’en parler mais elle se retrouve incapable à mettre des mots sur ce qu’elle ressent, incapable d’exprimer la mort de ce jeune enfant qui est parti trop tôt comme tous ces jeunes morts durant la guerre. Elle hurle son désespoir et la fin le montre très bien.

Pour la troisième et quatrième partie, je ne saurais vous le décrire, vous l’expliquer parce que moi-même j’étais perdue et distante,. Je n’ai pas pu m’y accrocher et je n’ai pas saisi grand-chose.

Pour la dernière, celle du peintre. Elle nous fait part de cette passion qui est La peinture pour cet homme. Elle nous décrit l’univers de ce peintre jusqu’à finir par l’imaginer avec ses toiles. D’autre part, elle essaye de faire le parallèle entre sa passion et celle du peintre.

J’ai beaucoup apprécié Ecrire, La mort du jeune aviateur et L’exposition de la peinture mais j’ai eu du mal avec les autres textes.

Pour finir, je ne peux que vous le conseillez. Du moins ne passez pas à coté de ce livre, y a des textes qui en valent la peine tout comme « ECRIRE »

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